De violents coups de poings s’abattent encore et encore sur son corps frêle. Sans cesse la douleur le traverse. Sous ces mains qui savent pourtant si bien caresser, il reçoit une punition, sa punition.
Alors couché en boule sur ce sol froid, recroquevillé, il souffre en silence. Le visage défiguré par la souffrance, il pleure en silence. Reste là à subir. Parce qu’il le mérite, parce qu’il ne doit pas crier. Juste rester et attendre que cela passe. Encaissé les coups, les injures et attendre.
Et quand son bourreau retrouvera son visage normal. Quand la folie le quittera pour à nouveau laisser place à l’amant éperdu, alors là seulement il pourra souffler. Espérer très fort que se soit la dernière fois, croire plus que de raisons les excuses, les pleures, les promesses qu’il lui fait.
Parce que malgré tout, il l’aime. Il l’aime et lui pardonnera tout. Parce que dans l’affaire c’est lui le fautif. C’est lui la cause de sa perte de contrôle. Tout est à cause de lui. Alors il doit être punit. Alors il accepte et acceptera, tout. Pourvu qu’il l’aime toujours. Pourvu que rien ne soit perdu.
Mais cette fois rien n’est pareil. Mais ce soir, les coups ne s’arrêtent pas. Et il continu, encore et encore. De plus en plus fort. Et il s’énerve parce qu’il hurle de douleur. Il le supplie d’arrêter, il lui jure de ne plus recommencer… Mais rien y fait. Rien ne l’arrêtera et il continuera à le broyer, à l’écraser, à le fracasser… Il continuera
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