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Ce blog comporte des textes mettant en scène des relations à caractères homosexuelles.
 Homophobes et compagnie je ne vous retient pas!

CaLeNdRiEr

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Plus rien à perdre (fic)

Jeudi 31 juillet 4 31 /07 /Juil 15:43

 - 7 -
"
Je n’aimais pas le beau, le pure, le propre. Alors je m’éloignais des chemins banalisés, passant par des raccourcis dangereux mais qui me rendaient tellement vivant que j’en oubliais le malsain."

 

J’y retournai. Malgré le mécontentement de ma famille, de mon médecin traitant je repris le travail à la date prévu. Toujours dans la poubelle bleue de ma sœur, à la même heure, au  même lieu… La villa Lysas m’attendait sagement sur sa colline, étendue de prairie fleurie.

Le majordome que je savais se prénommer Alfred, m’attendait lui aussi dans le grand hall et comme à son habitude, il n’ouvrit pas une seule fois la bouche ce qui me convenait assez. Nous traversâmes  les quelques mètres de couloirs et arrivâmes devant la porte vitrée de la salle des tortures. Pour une fois, le grand blond y était déjà. Assit face à la fenêtre, il fixait le paysage extérieur, toujours cette satané cigarette aux lèvres.

Je ne fis aucun bruit, pourtant il me su présent.

-          Monsieur Zenker dit-il à la place du simple courtois bonjour qu’attendrait tout être.

Je ne répondis pas. Debout dans l’encadrement de la porte, je cherchais des yeux le fauteuil qui habituellement était posé à l’autre extrémité de la porte, en face de celui qui me délivrait ses secrets. Moi qui avait décidé de ne pas lui adresser la parole hormis pour l’interroger encore et encore sur ce Maïan, me retrouvai contraint à l’interpeller. Mais voilà, je ne me souvenais toujours pas ni de son prénom, ni de son nom.

-          Excusez moi mais… Où suis-je sensé m’assoir ?

-          Où bon vous semble répondit-il moqueur.

Il avait sans doute envie de jouer, ce n’était pas mon cas. Pas vexé, ni même froissé par son attitude pour la moins bizarre, je voulais juste à cet instant ne pas être dépendant de ce boulot, n’avoir aucun compte à rendre à ce patron et pouvoir dire à cet homme ce qui pourrait passer par ma tête. Et puis mince. Abat les contraintes. Je n’étais pas d’humeur à passer les caprices d’un riche désaxé, j’avais bien autres problèmes à traiter pour l’heure.

-          Sur la table, cela vous convient-il ? Où auriez vous préféré que je me mette sur vos cuisses ? demandais-je sarcastique.

Aucune réaction. Il ne se retourna pas, ne répondit rien et continua à fumer et à fixer cette chimère qui n’apparaissait qu’à lui. J’attendis. Cinq minutes, pas plus, avant de me lever. Ma besace à l’épaule, je fourrai mes outils à l’intérieur et me dirigeai vers la porte vitrée qui était restée ouverte comme pour me pousser à sortir plus vite.

Les pieds sur le seuil de la porte, j’entendis la voix grave et rocailleuse du blond résonné comme un fouet à mes oreilles.

-          N’avez-vous donc aucun sens de l’humour Monsieur Zenker ?

-          Oui. D’ailleurs mon humour me dicte de sortir de cette salle répliquais-je un rien agacé.

Et c’est e que je fis, sans plus aucune cérémonie ou marque de pseudo respect. Je disais adieu à la villa Lysas et certainement à mon emploie mais peu m’importais. Je n’aimais pas que l’on se joue de moi, pas même pour une plaisanterie aussi idiote.

Et là coup du sort, la coccinelle bleu refusait de démarrer. Quoi que je fasse, son moteur fatigué me répondait dans de petits crachotements enroués. Mes coups de pieds rageurs sur ses portes ne donnèrent pas plus de résolution à mon problème que ceux que j’affligeais à ses pneus usés. Non, ils m’amenèrent ce rire moqueur.

Derrière moi l’innommable, accompagné du voiturier qui lui ouvrait la porte de sa Audi de sport (R8 XD) dans une courbette pompeuse et tellement basse qu’un peu plus et son chapeau aurait frôlé l’allée de pavés. Lâchant du regard l’homme en rouge, je croisai celui du millionnaire qui n’émettait aucune émotion particulière. Enervé et irrité par un je-ne-sais-quoi, je donnai un dernier coup de pied à la portière avant de me décider à sortir du domaine Lysas, à pied.  Les mains enfoncés dans les poches de mon blouson, je traversai les premiers mètres d’allées qui menaient jusqu’à la grande barrière électrique qui se trouvait une peu plus bas.  Bientôt, j’entendis le bruit de la voiture qui se rapprochait à grande vitesse, elle freina brusquement à quelques centimètres de moi dans un bruit de graviers effroyable projetant des cailloux aux alentours. Plus lentement, elle avança et juste à mon niveau s’arrêta.

-          Monte lâcha le blond qui avait fait descendre sa vitre.

Plus surpris par son tutoiement subit que par le fait qu’il m’eut invité, je refusai d’un signe de la tête, toujours mécontent, et repris mon chemin sans plus me préoccuper de lui. J’entendis très vite la voiture rouler jusqu’à moi et là, le claquement de la porte avant de le voir se positionner devant moi, ou du moins juste ses chaussures vu que je regardais le sol.  En relevant la tête, je ne pu que constater la proximité de son corps. Ce qui je dois avouer le rendait encore plus beau que je ne l’avais cru.

-          Qu’es ce que tu n’as  pas compris dans « monte » ?

-          Qu’es ce qui vous prend de me tutoyer ainsi ? demandais-je méfiant.

-          Et toi qu’est ce qui te prend d’agir comme un gamin ? renchéri-t-i narquoisement.

-          Je suis un gamin et vous monsieur, vous êtes un type riche qui… Laissez-moi passer.

-          Un type riche qui quoi ? voulu-t-il savoir en restant planté devant moi.

Je soupirai énervé. Je savais qu’il ne me lâcherait pas tant que je n’aurais pas répondu à sa question. Et évidemment je n’avais aucune envie de la compléter vu ce à quoi j’avais pensé.

-          Où vas-tu ?

-          Vous m’avez bien proposé de me raccompagner, n’est ce pas ?

Il sourit, pas dupe, mais consentit tout de même à faire le tour de la voiture pendant que je m’installais à la place du mort, trop content sans doute d’être arrivé à ses fins.

Ce fut un trajet long et silencieux, entrecoupé uniquement par les bruits du moteur puissant que l’homme manipulait avec aise. Du coin de l’œil, je le regardais manier le volant, il le caressait presque tant ses gestes étaient fluides. Il n’avait pas l’air plus concentré sur la route que moi, pourtant, je sentais le bolide glisser dans la zone urbaine avec une telle dextérité que j’étais presque sûr qu’il aurait pu le faire les yeux fermés si l’envie lui avait prit.

Au bout d’un moment, il ralentie légèrement sa cadence et vint briser le silence qui s’était établit entre nous.

-          A quel moment crois-tu qu’il serait bon que tu m’indiques ton adresse ?

C’était vrai que depuis un certain temps mon regard s’était arrêté sur les mêmes rues, pourtant je n’y avais pas fait attention trop occupé à me poser milles et une question sur le brusque changement d’attitude de mon chauffeur. J’avais finis par oublier la raison de ma présence dans la voiture.

-          Alors ? demanda-t-il cette fois en garant carrément la voiture sur le bas côté.

Je ne savais pas trop si je préférais le remercier et rentrer chez moi en bus où économiser quelques dollars et me faire raccompagner au pas de la porte de mon appartement. La deuxième solution me parut être la meilleure, cependant quelque chose me retenait quant à celle-ci. Je n’avais aucune envie qu’il connaisse mon adresse alors je lui indiquai celle de la demeure familiale qui ne se trouvait pas très loin d’où nous nous trouvions. Nous y arrivâmes à peine quelques minutes plus tard.

Il gara son cylindré sur le trottoir de l’autre côté de la rue, juste en face de la petite bâtisse aux fenêtres bleus et le bras gauche sur le volant, se tourna vers moi. Je sentais ses yeux se poser sur moi et me détailler infiniment. Je détestais être analysé ainsi, pourtant, je ne bougeai pas mû par une étrange sensation qui me collais littéralement la peau, j’avais envie d’une confrontation.

Tout à mes réflexions, je sursautai lorsque j’entendis le clic du boitier  de la ceinture de sécurité. Il avait pressé de ses doigts le bouton rouge, j’étais à présent libéré pourtant il gardait sa main sur mon siège et me regardait toujours. Un demi-sourire éclairait son visage alors que sa tête était légèrement penchée sur le côté, callée sur sa main alors que son coude était quant à lui appuyé sur le tableau de bord. Un demi-sourire pour une idée fixe.

-          Jusqu’où seriez-vous prêt à aller pour de l’argent ?

A nouveau il me vouvoyait et cette simple question eut le don de me faire frémir. Etrangement je savais déjà où elle  me mènerait et qu’elles seraient les conséquences de ma réponse, quelle qu’elle soit.

-          En enfer.

-          Vraiment ? dit-il l’air d’être agréablement surpris.

-          A condition que vous m’accompagniez rajoutais-je histoire de faire disparaître cet air satisfait qu’il arborait.

Nullement impressionné, son sourire s’élargit de plus belle.

-          Sachez que j’y suis déjà mon jeune ami, mais je ne vous en demanderai pas autant.

 Il plissa légèrement les yeux jusqu’à ce qu’il ne reste de ses océans bleus que deux fentes céruléennes. Ainsi il y avait quelque chose de malsain et attirant qui s’échappait de sa beauté froide. Un regard fou, voilà ce que je voyais. Alors pourquoi n’avais-je pas peur ?

-          Je veux que vous soyez Maïan. Je veux que vous l’étudiez, que vous ressentiez ce qu’il ressentait, que vous repassiez là où il est passé, que vous fréquentiez ceux qu’il fréquentait… Bref, incarnez-le.

Je le fixai interloqué. Qu’était ce que cette subite lubie ?

-          C’est d’accord ? m’interrogea-il le visage à quelques centimètres du mien.

J’eus juste le temps de lâcher un petit « oui » avant de sentir ses lèvres douces et sucrées se poser contre les miennes.

Tout compte fait... Une autre suite parce que, bah, j'avais envie lol

 

Par Athenais - Publié dans : Plus rien à perdre (fic) - Communauté : Les Archanges de Sade
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