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Ce blog comporte des textes mettant en scène des relations à caractères homosexuelles.
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Brouillard matinal (OS)

Mardi 7 octobre 2 07 /10 /Oct 20:46

Petit OS écrit en à peine deux heures un jour comme ça en pleine lecture d'une fic sur NARUTO. Un peu de tendresse. Et oui, je sais aussi écrire de la guimauve ^^
Pix: Sasu/Naru pas pu m'en empêcher, je suis toujours dans mon trip





C’est bête. Je me suis toujours moqué éperdument de ces histoires d’amour à l’eau de rose. Le meilleur ami amoureux transit, qui se meurt devant l’ignorance de son alter égo. Histoires stupides de types stupides qui ne voient pas plus loin que vers la supposé perfection de leur homme idéal. Après tout, ne dit on pas un de perdu dix de retrouvé ? Avec la totalité des hommes qu’il y a sur Terre, il serait sans doute logique de penser que personne ne puisse se retrouver un jour ou un autre focalisé sur un simple homme aussi banal que les 3 milliards autres. Et puis qui aurait idée de tomber sous le charme d’une espèce de coureurs de jupon ? Etre ami avec un hétéro bien que nous même soyons autoproclamé hétéro dépassant les 100% et puis un beau matin, se réveiller à côté de lui, le regarder sous un tout autre œil que celui du confident… Parce que il n’y a aucun problème habituellement, vous dormez ensemble par flemme d’installer un autre matelas après une soirée bien arrosée. Alors, un samedi matin, après avoir bien cuvé les litres d’alcool consommés la veille, vous vous retrouvez à admirer chaque détail de ce visage que vous avez pourtant pu voir autant de fois que dix années d’amitiés puisse le permettre.

 C’est le calme plat dans la chambre, les rayons du soleil tapent activement sur la grande vitre de la fenêtre. Ils se reflètent sur les draps blanc, remontent peu à peu jusqu’à atteindre sa tignasse blonde, formant d’étranges zones d’ombres sur son visage. C’est pourtant le même soleil, la même chambre, le même lit… et c’est lui, personne d’autre. Pourtant, vous lui trouvez une beauté déstabilisante. Une aura, une auréole sur ce corps que vous savez parfait mais qui vous apparaît soudainement si attrayant. Des secondes, des minutes, une heure à l’observer et à chercher cette petite chose qui semble vous mettre des idées aussi étrange. Finalement, lorsqu’il ouvre les yeux, que vous croisez ce regard vert menthol emplit du sommeil qu’il vient tout juste de quitter vous lui rendez son sourire et mettez tout ceci sur le compte du « brouillard matinal ». S’en suis alors des gestes habituels, la douche, le dej’, le briefing sur la veille, toutes ces conquêtes dont vous avez tous deux repérer. Lui plus que vous, comme d’habitude.

 Alors la semaine passe, rien d’inhabituel, plus aucunes pensées étranges.  Viens alors le vendredi soir et les boîtes de nuits. L’alcool, les filles… tout vas bien. Enfin, ça c’était avant que le samedi matin vous vous retrouviez à nouveau à l’observer avec à nouveau ces pensées étranges. Puis après son réveil, des minutes, des heures, des jours après, elles vous sont toujours présentent. Plus aucune raison d’imaginer le « brouillard matinal » comme excuse. C’est fait, vous êtes attiré par votre meilleur ami. Plus les semaines passent, plus ceci vous apparaît comme une fatalité. Pourtant, rien ne semble avoir changé d’un point de vue extérieur. Seulement cet éloignement discret et toujours moins. Toujours moins d’entrain à sortir et le voir entourer de toutes ces filles, toujours moins de sincérité dans ce sourire que vous lui offrez lorsqu’il vous compte ses déboires amoureux… Et ces larmes qui vous échappent malgré vous quand vous retrouvez à nouveau à deux dans ce lit. Si proche et pourtant si loin de lui.

Les semaines, les mois passent et le mal se ressent immanquablement. Encore un vendredi à faire la fête tous deux, un ultime avant de vous éloignez définitivement de lui afin de ne plus souffrir.  Le samedi matin, en ouvrant vos yeux rougis par ces larmes de fin de soirée, de fin d’amitié, vous tombez dans son regard menthol qui pour le coup vous apparaît bien trop acide. Il est grave, vous observe, vous dévisage et vous déstabilise. La fuite vous paraît être le meilleur moyen, seulement lui ne semble pas de votre avis. Un long silence s’installe entre vous alors qu’il s’est mit au-dessus de vous et qu’ainsi du poids de tout son corps, il vous empêche de bouger.

 Ceci est ma situation. Je suis désespérément amoureux de mon meilleur ami 100% hétéro, coureur de jupons, sculpté comme un dieu grecque…Mon cœur s’emballe, je ne sais pas comment réagir face à lui qui ne m’aide pas beaucoup à comprendre son attitude.

-          Pourquoi ? demande-t-il me tirant de ma réflexion. Et il continue en me voyant dans une incompréhension totale. Pourquoi est ce que t’éloigne ainsi ? J’ai fais quelque chose de mal ?

-          Pou l’instant, je dirais que tu m’écrases et que j’aurais besoin de respirer…

-          Arrêtes de jouer. Tu sais très bien de quoi je parle.

-          Non. Pas trop. Je viens de me réveiller ; comment veux-tu que je sache à quoi tu fais allusion ?

-         

-          Mais c’était sérieux quand je te disais que tu m’écrasais.

Il fronce les sourcils visiblement irrité par mon attitude.

-          C’est plus comme avant entre nous et je voudrais comprendre ce qui se passe. Tu crois que je ne voie pas comme tu te forces à rester en ma présence ? t’as toujours l’air sur la défensive quand on se retrouve que tous les deux. Et puis ces sourires que tu me sers en tout temps… C’est de la camelote.

-          Kaamelot répétais-je en souriant justement ce qui me vaut pour le coup de me faire secouer.

Je me mords violement la lèvre.

-          Quoi ?

Pitié ! Je respire plus que nécessaire et essaye vainement de penser à quelque chose de désobligeant.  Moi entrain d’embrasser une fille ? Non. Et puis au bout d’un moment… dans un soupir.

-          Big Mama…me mis-je à répéter dans une litanie que je voulais sans fin.

-          Mais qu’est ce t’a bon sang ?!

Et il continue à bouger, toujours à califourchon sur moi. Et moi je continue à murmurer sans cesse « big Mama » avec l’image hilarante de Martin Lawrence en big Mama, courant sur la plage avec son maillot jaune canari. Rien à faire… je craque.

-          Arrête de gigoter comme ça ! lâchais-je à bout.

Le sang m’est monté aux joues et bien plus bas encore. C’est frustrant, j’ai l’impression d’imploser. Cette chaleur qui émane de moi… Je me sens mal, très mal d’avoir à me montrer ainsi devant lui.

-           Ne bouge pas sur moi comme ça ! Tu peux comprendre que ça m’excite ?! C’est une putain… une putain d’excitation…

Interloqué par mon aveu, il se redresse. J’en profite pour le repousser et m’extirper de sa prise. Assit au bord du lit, les coude sur les genoux, j’essaye de me calmer chose qui me paraît difficile après ce qui vient de se passer. Comment oserais-je à nouveau le regarder en face maintenant qu’il sait ? Impossible.

-          C’est rien Chris,  calme toi. T’as pas à avoir honte, c’est juste… normal de…

-          Non ! ça n’a rien de normal ! Je bande !

-          C’est bien ce que je dis…

-          C’est pas ça ! C’est pas pour ça… chuchotais-je entre deux sanglots.

J’essuie d’un revers de main les larmes qui s’étalent sur mes joues rougies par le plaisir.  Il entoure mes épaules de ses bras, me berce doucement sans ajouter autre chose. Que pourrait-il bien dire puisqu’il ne comprend pas ? Qu’il ne comprend rien…

« Tu es juste trop naïf ou trop idiot pour comprendre… »

Il me relâche. S’éloigne un peu de moi pour finalement se mettre accroupis devant moi, une main sur chacune de mes cuisses.

-          Alors explique toi de façon à ce que le naïf et l’idiot que je suis comprenne.

Aurais-je pensé tout fort ?

Comment peut-il être aussi aveugle ? N’importe qui d’autre serait déjà arrivé à des conclusions. Je suis gay, ou bi, je ne sais pas trop. Je suis amoureux de mon meilleur ami. La Terre à arrêter de tourner pendant ces quelques minutes très humiliantes… A ces conclusions là.

-          Tu veux… Tu veux qu’on essaye ?

-          Quoi ?! m’exclamais-je  en relevant subitement la tête alors que depuis une bonne dizaine de minutes je n’osais plus regarder en sa direction.

-          Je… Tu as eu l’air de vachement apprécier quand…  Je… pardon… murmura-il doucement en se reculant. Mais… enfin je… C’est pas une tare si… Si tu aimes ça…

-          Hein ?

-          Parce que moi… ça m’a fait bizarre sur le coup. Mais… ça m’a plu de sentir ton sexe dur contre moi… dit-il dans un souffle en rougissant. Tu sais… je ne suis pas si naïf… Le sexe je connais… J’suis un coureur de jupons, comme tu dis et… J’ai compris que t’aimais les hommes… Et… moi aussi… Si c’est toi je veux bien m’explique-t-il en fermant les yeux devant mon regard insistant.

La peau de son visage vermeille à cause de la gêne, il entrouvre les yeux et me regarde. Nos visages sont si proches que je pourrais l’embrasser à la seconde. Seulement, mon cerveau à bloquer sur la partie où il expliquait qu’il avait aimé aussi. Je me ressasse ses paroles et essaye de me convaincre que ce n’était pas juste mon imagination. Que Cam est bien là devant moi, même, contre moi, fébrile à m’attendre. Voyant que je ne réagissais toujours pas, il continu et parle. Me faisant de plus en plus frémir d’impatience.

-          Tu sais, je… Je ne suis pas attiré par les hommes. Seulement par toi et comme… je ne voulais pas perdre notre amitié alors… J’ai pensé que c’était pareil pour toi… T’avais changé …Mais, j’étais pas sûr d’avoir compris. Ton attitude… je ne voulais pas me tromper. Alors, ce matin quand je t’ai vu les yeux rougies… J’ai tenté ma chance.  Et même si c’était pas réciproque, je me suis dis que l’excuse du « brouillard matinal » pourrais arranger les choses. Je ne pensais pas que ça marcherait autant… Je suis désolé pour…

Aucune autre phrase ne sortit de sa bouche. Mes lèvres scellées aux siennes, je n’avais vraiment pas envie d’écouter autre chose sortir de sa bouche que des gémissements de plaisir. Le reste il m’expliquera après, bien après. J’ai bien trop attendu. J’ai bien trop rêvé de ce moment pour le laisser tarder, le laisser filer. Il a du bon ce brouillard matinal. J’ai eu l’impression que notre première fois a été bien meilleure sous la douce caresse du soleil levant qu’elle n’aurait pu l’être à aucun autre moment de la journée.

Par Athenais - Publié dans : Brouillard matinal (OS)
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