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Ce blog comporte des textes mettant en scène des relations à caractères homosexuelles.
 Homophobes et compagnie je ne vous retient pas!

CaLeNdRiEr

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Désenchanté
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Désenchanté [2]
première MAJ de l'année, près de deux mois après la dernière (no comment) 

5/12

Plus rien à Perdre (11)

4
/12

Désanchanté ( Intro + [1])



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[ Projets ]



Do you go in for all that kind of stuff? (Os)

Yellow (Os en plusieurs parties)


Hytéria
(fiction yaoï [pour ne pas changer])

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Où en suis-je (réellement)?


Plus rien à perdre =>  rien écrit depuis la dernière MAJ mais ça carbure dans ma tête.
Désanchanté=> j'ai de quoi faire une dizaine de MAJ mais, j'attends encore pour une obscure raison.

Yellow=> un rêve -_-" que je vais sans doute transformer en ffic HPDM le jour où je l'aurais commencé
Do you go in for all that kind of stuff?=> Toujours en état de broullon illisible



-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-


[ Info ]

ça se voit mais bon,
je le dis quand même,
j'ai modifié la mise en page du blog ^^









PS: désolée pour les fautes!
PS2: j'aime les commentaires ^^







Vendredi 4 juillet 5 04 /07 /Juil 03:18


Toutes les lumières sont éteints, seule la lueur de la lune éclaire quelque peu la pièce. Elle se reflète sur les murs, les meubles, les draps, mon corps, nos corps enlacés.

Jazz est couché sur moi, la tête  calée sagement au creux de mon épaule. Il m’enserre de ses bras bien qu’il sache que je déteste ça. Je le laisse faire. Je le laisse dormir alors que je suis loin d’avoir été rassasié de nos « petites caresses ». Le fait de le sentir presque nus contre moi ne m’aide en rien à contrôler mes chaleurs. Je sens déjà une érection pointer le bout de son nez, j’essais tant bien que mal de calmer mes ardeurs, mais peine perdue, je n’y arriverais qu’en me soulageant, malheureusement, seul.

Alors comment expliquer quand étant avec l’un de mes amants préférés je n’ai rien fait d’autre que de lui affliger des caresses et vice-versa ? Je veux bien qu’elles aient été plus que sensuelle, érotique et tout, mais ceci n’explique pas cela. Ou plus clairement, ceci n’explique pas que je me sois retrouvé à dormir alors que j’aurais puis jouir. C’est navrant, même très rageant. Le fait est que je suis soumis à un régime quasi complet lorsque  Jazz se trouve un compagnon de lit ou de cœur. Et pour le moment, c’est le cas. Monsieur est casé avec un certain James… Jonathan… Enfin bref. Toujours est il qu’un de ses principes fondamentaux est celui d’éradiquer tous rapports semblable de près ou de loin à une pénétration hormis avec son partenaire officiel. Tout ça pour le respect de ses petits amis occasionnels. C’est sa définition à lui de la fidélité. Encore heureux qu’elle n’appartienne qu’à lui et peut être à quelques autres à qui il faudrait révéler la vérité tel quel, ils ne seront jamais vraiment fidèles avec des conneries pareilles.

Et me voilà contrais à  me contenter d’une petite fellation ; quelques terribles caresses qu’on pourrait facilement associer à des préliminaires. Elles n’ont rien de si terribles, je dirais même que j’adore être entre les mains agiles de Jazz, le fait est que la douche froide qui s’en suit est particulièrement désagréable.

Le plus doucement que possible,  j’hôte ses bras de mon torse, le repousse un peu pour me laisser la place nécessaire à  mes mouvements.  Je reste figé quand je le vois bouger, croyant l’avoir réveiller. Il grommèle quelques paroles incompréhensibles, se tourne et se retourne avant de finalement s’enrouler dans la couette, toujours endormis.

A pas de loup, je me dirige vers la salle de bain et m’y engouffre sans prendre la peine de refermer la porte.

Je souris en voyant mon pénis aussi gonflé. Jamais rassasié, je suis une vraie bête de sexe…

Je pousse la porte vitrée de la douche et m’y introduit tout en ouvrant le jet d’eau à une température ambiante.  Là, appuyé contre le carrelage glacé, j’entame, sans grande conviction, de doucereuses caresses sur mon gland dilaté.

J’aurais assurément préféré me faire sucer et cela… par n’importe quel type. N’importe…

L’eau s’écoule lentement sur ma tête penchée en arrière, collant mes cheveux sanglant à mon front.  Je ferme les yeux, frissonnant au bout de quelques minutes sous les caresses répétitives que ma main inflige à mon intimité.

Mon autre main remonte lentement sur mon torse à contre sens du ruissèlement de l’eau tiède. Une délicate odeur de fleurs d’orangées m’enivre et je souris… Je repense soudain à ce Stone. Mr Stone. Et si c’était lui là, collé à moi ? Oui… Se serait agréable… Il a une bouche… à être embrasser. Pulpeuse… rosée. A sucer divinement… bien… Et ses mains… Son … son petit cul… Mmh… Musclé… Ferme… Vierge… Surtout… très vierge, inexploré…

-         Aaaaah…

Je me déverse dans un râle sourd.

-         Ouah murmurais-je la main emplit de sperme à hauteur de mes yeux.

Je la passe méthodiquement sous l’eau regardant s’évaporer le résultat d’un fantasme tout nouveau pour moi. C’est bien la première fois qu’une simple branlette me permette d’autant jouir…

Je me mets entièrement sous le jet de la douche, augmentant le débit d’eau. Aveuglé, je tâte les environs à la recherche du gel douche que je retrouve finalement après quelques secondes.

Il faudrait que je pense à le remercier, après tout, c’est son image qui m’a tant stimulé… Le remercier et… l’explorer.  L’explorer puis le remercier. Oui, se serait mieux ainsi.

Stone, Mr Stone… Il n’a pas l’air de me porter dans son cœur. Qu’importe ! J’obtiens toujours ce que je veux. Mais pour l’instant, je ne suis pas sûr de vouloir me taper un petit hétéro avec un manche à balai dans le cul. Parce qu’il n’y a vraiment pas photo, ce mec respire le bosseur, antipathique, sans ou avec très peu d’amis, qui finit les vendredis soirs seul devant sa télé… Prude et compagnie, tout mon contraire et vraiment pas mon type. Et puis je risque de chambouler tout son être, tout ce à quoi il croit… Créer un cas psychologique quoi.  Le ramasser à la petite cuillère…

Ah non, ce n’est vraiment pas ma tasse de thé.  Je le baise et c’est tout.

Rien de mieux qu’une bonne douche à trois heures du matin pour remettre ses idées en place.  Et rien de mieux qu’une petite branlette accompagnée d’un fantasme de premier choix. Je dois me mettre à l’évidence, je fais pitié. Un génie incontesté du paradis sexuel qui se retrouve contrit à des plaisirs solitaires. Tsss… lamentable.

Le pire dans tout ça c’est que je m’enfonce. Un canapé, un écran plasma, le câble, la chaîne porno gay… Et quelle chance ! Aujourd’hui j’ai dois à mon acteur favoris Aoe. Ce bel asiat’ aux longs cheveux noirs, au corps divinement parfait et aux gémissements plus que bandant. Il pourrait à coup sûr rendre notre cher président gay. Quoi que… Je l’imagine assez mal avec … c’est carrément horrible à visualiser.

La scène tant attendue. L’autre grand type dont je dirais qu’il est occidental, pas moyen de se tromper avec ces cheveux blonds platine qui lui barrent le visage, le pousse avec force dans des toilettes publiques. Là, enfin il le baise après l’avoir dragué et relancé durant toute la soirée. Je n’ai qu’une chose à dire, j’aurais pris moins de temps.

Rien n’y fait, que se soit les gémissements cristallins, les bruits de suçons et autres d’Aoe ne semblent pas fonctionner. Ils ont beau gémir comme des malades, réaliser des figures acrobatiques que j’ai déjà testées et d’autres irréalisables, avoir des culs d’enfer, des engins surdosés aux testostérones -ou que sais-je -, je finis par m’endormir sur l’image du blond qui s’empale dans un hurlement de douleur mêler au plaisir.

 

8 heures 49 minutes et 55 secondes. J’immerge. Lentement. Très lentement.  La tête au-dessus de ma tasse de café fumante j’aspire à ne pas décoller du tabouret temps que… Temps que le soleil ne se recouchera pas et que je n’aurais eu ma dose de baise.

-         So tu fais la gueule ?

Jazz se plante derrière moi. Je l’entends s’agiter à s’essuyer énergiquement les cheveux encore trempés de son précédent passage à la douche. Quelques jets d’eau parfumés à je ne sais quoi s’écrasent sur ma chemise blanche que j’avais pris un temps fou à déballer. Toute neuve, toute propre, toute repassée… Rien que ça. J’ai une envie de meurtre mais je ne bronche pas.

-         Tu fais vraiment la gueule ? demande-t-il dubitatif.

Va savoir. Es ce que je suis vraiment nympho ? Ou plutôt aussi nympho que ça ? Non, j’ai encore mieux : es ce que le fait de ne pas pouvoir enculer le premier venu doit me rendre aussi morose ?

Les bras de Jazz autour de mes épaules me font atterrir. Je le sens rapprocher son torse contre mon dos, passer ses mains à travers les pans de ma bien aimée chemise, qui vu la direction que prend ces quelques minutes risque de ne pas beaucoup me servir aujourd’hui, et délicatement me caresser. Sous ses doigts froids je trésaille et me détends peu à peu.

Mais décision de « boudage » oblige, je me dois de rester stoïque. Sinon je sais ce qui arrivera et, je n’ai pas du tout envie de me retrouver à me soulager encore une fois par mes propres moyens.

Je voudrais bien que pour une fois mon corps ne réagisse pas. J’y arriverais sûrement si l’attraction de ses lèvres contre ma peau n’était pas si puissante. Car, souffles chauds, baisers brûlants et coups de langues provocants n’ont rien de révulsant surtout quand il s’agit de lui. Je pourrais tout aussi bien profiter de ce moment fort agréable, mais voilà, je suis aussi rancunier que pervers, et en plus, j’adore jouer.

Dans mon grand moment de lucidité, j’attrape les poignets du brun, les entrecroises, me dépêtre afin de me trouver face à lui et toujours assit, et à présent sous ma totale emprise je le regarde. Triomphant puis sadique. Il essaye de se dégager de ma prise mais il n’en est pas question. Alors, voyant que je le maintien toujours aussi fermement, il me scrute et recherche dans mon sourire en coin des explications à la situation.

-         J’ai envi de jouer murmurais-je en l’attirant entre mes jambes écartées que je referme immédiatement autour de ses hanches.

Je profite de l’effet de surprise pour retirer la ceinture de son jean.

-         Tu n’as pas intérêt me menace-t-il en suivant mon geste des yeux.

-         Sinon quoi demandais-je amusé. Tu me puniras ?

Ma réplique semble lui plaire, plus par l’idée de me faire payer ce petit jeu, que par le côté sexuel que je sous-entends.

Je la mets autour de ses poignets  et, bien qu’il bouge dans tout les sens et va même jusqu’à les porter au-dessus de sa tête, je réussis à tirer sur l’extrémité et enfin avoir une totale prise sur lui.

Collé à moi et prisonnier de mon bon vouloir, Jazz n’ose plus bouger. C’est à peine s’il respire. Même quand avec ma main libre, que j’ai auparavant trempée dans la tasse de café, je trace des sillons sur ses abdos si bien dessinés. Je les sens se contracter dans un joli ballet de mouvements rapides et brusques, sans pour autant montrer le moindre signe de plaisir. Mais je sais qu’il se retient. Je ne dis pas ça uniquement parce que je suis un maître en matière d’érotisme, non. Bien que se soit vrai… Il ne veut sans doute pas m’encourager à poursuivre, parce que contrairement à hier soir, j’ai décidé de ne pas juste m’arrêter à ce qu’il m’autorisait. Du moins c’est ce qu’il croit et qu’il serait sensé de penser.

Sous mes doigts le liquide ambré couvre la peau pâle de Jazz et devient cette peau éphémère de ce jeu dont je suis l’investigateur et lui le jouet. J’aime à le sentir se maintenir dans ses retranchements pour cette veine bataille de sens que je suis sûr pourtant de gagner.

Délaissant son corps quelques secondes sans pour autant relâcher ses poignets toujours emprisonnés derrière son dos, j’attrape la tasse entre mes doigts et la rapproche de son torse sous son regard inquiet.

-         Qu’est ce que… tu… ? Eh ! Mais ça ne va pas ! C’est brûlant ton truc se plaignit-il lorsque je fis couler une bonne quantité du breuvage sur lui.

Je ne l’écoutais déjà plus, trop occupé à visualiser la future étape de ma petite torture. Quelque chose d’alléchant… Sans regarder, je lâche la tasse sur le comptoir, celle-ci finit cependant au sol en plusieurs éclats qui s’étalent de pars et d’autre de la pièce. Pour une fois, sa femme de ménage aurait de quoi faire…

Je ne sais comment,  j’arrive à le pousser sur la table jusqu’à qu’il se retrouve couché contre le marbre glacial, d’ailleurs je le sens très nettement frissonner. Tout ce qui s’y trouvait auparavant finit au sol. Des bruits de verres, de liquides qui coulent, de ferrailles… Et à mes yeux dans une position divine malgré la situation, le corps étendu de mon jeune amant m’envoute littéralement et m’inspire plus que de raison. A califourchon sur lui, je le regarde pester, pas content du tout du « bordèle » que je fous dans sa maison, ses yeux lancent des éclairs. Je le gratifie d’un sourire et pour le faire taire happe ses lèvres dans un baiser profond jusqu’à lui couper le souffle et de la même occasion son envie de râler qui n’a pas sa place dans ce petit jeu. Très rapidement, je me penche sur son torse et de ma langue m’abreuve du fameux café qui à cet instant a un tout autre goût qu’a l’accoutumé. Je dirais qu’il est mille fois meilleur et dans cette situation et dans cet arôme doux qui caractérise la peau si exquise de Jazz. Le ruisseau qu’avait tracé le liquide chaud descendait très bas et vu comme frissonne irrémédiablement mon partenaire sous mes coups de langue répétées, je juge bon de passer ma main dans son jean qui était déjà ouvert afin de le faire glisser, avec son aide, sur ses hanches et ainsi libérer cet autre espace de jeu qui me plaisait par-dessus tout.

Sous le boxer Mickey de Jazz que je trouve particulièrement sexy malgré l’imprimé ridicule, cette bosse significative que je prends un malin plaisir à frôler à répétition. Je le sens et l’entends gémir en crescendo. Il bouge et bouge, se cambre, soupir… Je finis par me redresser et observe son visage rougis par l’excitation. Ses yeux noirs à moitié caché par ses mèches brunes m’implorent presque à présent de poursuivre alors qu’il y a peu, ils me jaugeaient méfiant. Sans limite, sans restriction.

-         Que désires-tu Jazz ? demandais-je amusé par ce « brusque » changement d’attitude.

-         Je… plus…

-         Mmh… Plus quoi ? insistais-je en feignant l’incompréhension.

Il se mordit nerveusement la lèvre et détournant le regard dit d’une voix timide :

-         De caresses.

-         Et que ça ?

-         Non ! Je veux dire… il souffla agacé et finit par bouger son bassin plus qu’explicitement. Tout… jusqu’au bout.

-         Vraiment ? dis-je faussement étonné. Sans limite ? Sans restriction ?

-         Oui lâcha-t-il après quelques secondes de réflexion.

Voilà la réponse que j’attendais.

Je lui pose un baiser papillon sur les lèvres et sous regard interrogateur, je me relève. Debout sur la table, lui, entre mes jambes, je le regarde et affiche un grand sourire. Un sourire de vainqueur et un rien sadique.

-         J’ai gagné souriais-je en lui faisant le V de la victoire avec mes doigts.

Et sans rien dire de plus, je saute à pied joins au sol en écrasant au passage un grain de raisin qui traînait par là. Je grimace en voyant l’état et de la cuisine, et de ma chemise qui est autant recouverte de tâches que le carrelage d’objets. Puis, en relevant la tête, je croise le regard de Jazz qui a réussit à se redresser assez pour avoir une vue d’horizon de la pièce. Il fronce les sourcils, mais je ne saurais dire si c’est le désordre qui le gêne, le fait de s’être prit un râteau ou…

-         Je vais te défoncer  dit-il finalement très calmement.

 

… l’envie de me tuer…

 

-         T’as vu dans quel état tu m’as mit ?

 

… parce que je l’ai excité à mort sans suite possible…

 

-         Et la cuisine ?

 

… et qu’en plus j’ai salopé son espace fétiche….

 

-         Défonce-moi quand tu veux et où tu veux mon beau. Je n’attends que ça dis-je en haussant moqueusement les épaules. Et puis, t’as une femme de ménage alors… Sans oublier que c’est de ta faute tout ce qui est arrivé.

 

-         Comment ça de ma faute ?!

 

J’arque un sourcil tout en continuant à retrousser les manches de ma chemise et rit doucement. J’adore vraiment Jazz mais parfois…

 

-         Laisse tomber. Bon j’y vais dis-je en lui bisoutant joyeusement son visage déconfit.

 

En me rendant à l’ascenseur à reculons je le vois se recoucher dépité et l’entends me hurler des « je me vengerais ». Hilarant. Et puis comme s’il venait de se rappeler quelque chose de capital, il se redresse brusquement et me cherche du regard affolé.

 

-         So ! Ramènes toi ici. Tu ne peux pas me laisser dans cet état… Mon père pourrait débarquer d’un instant à l’autre… S’il te plaît murmure-t-il presque suppliant.

 

Avec cette intonation… qu’est ce que je pourrais bien lui refuser ? Justement ce qu’il me demande.

 

-         Tiens, quand on parle du loup lui dis-je imperturbable lorsque je vis les numéros de l’ascenseur s’afficher, se rapprochant peu à peu de celui de l’entrée de son loft. Respires bien fort Jazz, c’est la fin de ta double vie…

 

Dans un dernier salut fait de la main, je m’engouffre dans l’ascenseur d’où j’aperçois déjà l’uniforme noir et blanc de l’invité de Jazz. Il me dévisage puis, continu son chemin et sans tarder, dès que son pied touche le sol du loft, dégaine ce fameux instrument multicolore.

 

Dans la rue les gens me dévisagent et loin de m’agacer, ça m’amuse. Pas étonnent, ni mes cheveux, ni ma dégaine ne restent invisibles. Alors qu’ici l’ordinaire n’a même presque plus sa place, j’arrive tout de même à attirer l’attention à côté de ces punks et autres gothiques. Ils auraient dû depuis le temps être habitués. Et bien non, pas tant que je l’aurais cru. Un peu plus quand même qu’en France où là j’avais carrément l’impression d’avoir commit un crime face aux crises de certaines personnes à mon passage. Les visages effarés de ces petites vieilles m’amusaient très fortement. Je les regretterais presque. Et puis, ils pourront penser tout ce qu’ils veulent, mais indéniablement, je vois dans leurs yeux cette lueur qui me prouve comme mon visage sois disant angélique ne les laisse pas de marbre.

 Aujourd’hui encore je me démarque avec ces taches brunes qui parsèment ma chemise qui était à m’origine blanche et neuve. Juste avant de me rendre au bureau, je passe dans un de ces magasins de prêt-à-porter de marque que j'affectionne le plus au monde. Situé pas très loin de Downtown le quartier des affaires, du moins c’est ce que j’ai cru comprendre, des allées marchandes à en perdre la tête. Rien que de fouler le sol de ces boutiques de luxe j’en ai des frissons. Comment dire, j’ai presque la même sensation quand je me fais allumer. A condition bien sûr qu’il s’agisse d’un bon coup. Bref, je  me paye une chemise à longues manches, mais cette fois ci bleu cendré. Banale en somme, pourtant le prix confirme bien qu’il ne s’agit en rien de ces prêt-à-porter pour démunis que je ne me vois au grand jamais porter sous peine d’attraper un éruption de boutons. Je ne l’ai pas dis mais, je suis allergique à la pauvreté. J’en profite aussi pour prendre le numéro d’un grand métisse à la peau basanée dont je ferais bien mon quatre heure un de ces quatre.

Pas pressé du tout, j’arrive devant le grand immeuble d’I.D Corp. et me dirige dans le hall d’entré, mon sachet dont je tairais la marque sous le bras. Comme la veille, j’ai pris un temps fou à y arriver. Pas pour les mêmes raisons, malheureusement le taxi que j’ai arrêté aujourd’hui était conduit par un bedonnant mal rasé et repoussant à des kilomètres à la ronde. Je me suis tout bonnement perdu. Moi et mon sens de l’orientation à la con… Nous voilà à traverser le hall d’entrée sous les coups d’œil insistants des réceptionnistes et du vigil. Il y en à un qui me plaît énormément… J’ai même l’impression de l’avoir déjà vu quelque part et peut être même l’avoir déjà sauté. Je lui adresse un clin d’œil et juste avant que les portes de l’ascenseur ne se referment j’ai le temps de le voir rougir. Vraiment craquant…

L’étage tant attendu. Je me faufile entre les personnes présentes autour de moi et en sort quelques secondes plus tard presque indemne. J’ai bien sentis une main me toucher le cul mais n’ai rien dis. Pas la peine quand la caresse était agréable et offerte par un homme tout aussi agréable. Se serait perdre de la salive et du temps pour rien.

Les quelques couloirs traversés, je tombe sur la même vieille peau que la veille qui me regarde avec  encore plus de dénis avant de me héler sauvagement. Après m’avoir laissé traverser plus de la moitié du couloir, me voilà contrains à rebrousser chemin. Quelle conne.

De mauvaise grâce, je me plante devant son bureau et l’oblige à faire attention à moi en faisant malencontreusement tomber mon sachet sur l’écran de son ordinateur.

-         Réunion dans la salle de conférence lâche-t-elle dans une colère contenue.

-         Et elle où cette fameuse salle de conférence demandais-je dans un grand sourire innocent.

Et quelle chance ! Celle-ci se trouve à quelques pas à peine du bureau de la sorcière. De quoi bien l’emmerder avec de futur allé et venu. Je lui fais une petite courbette tout en reculant vers ces fameuses portes vitrées. Et là, c’est la collision…

 Voili voilou! Le chapitre 3 que j'avoue pas très intéréssant. Mais je me suis quand même bien amusée en l'écrivant et cela même si j'ai pris un certain temps à le faire. J'suis très lente à l'écrit et je m'en excuse -_- De plus je ne suis pas dans un état d'âme non  propice à l'écriture.
Et puis la petite partie "hot" vous me dîtes ce que vous en pensez parce que moi je ne la trouve pas du tout à mon goût. Enfin, c'est tous que j'ai pu faire pour l'occas'. Je dois avouer que je ne suis pas très douée la dedans et j'espère m'améliorer avec le temps et aussi votre aide.
Je tiens à prévenir à celles qui sont friandes des lemon que se ne sera pas pour maintenant, j'ai encore trop d'éléments à mettre en place et puis... Et puis vous verrez bien lol
Le prochain chapitre sera sous le commandemant d'AJ on verra bien ce que Soren lui réserve (le pauuuuvreXD).
Merci beaucoup pour vos commentaires et votre fidélité si je puis dire ainsi.
Kissou all!

* merci Sid de me l'avoir fait remarquer

Par Athenais - Publié dans : Upgrade You (fic )[en pause] - Communauté : Les Romances Explosives
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