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Ce blog comporte des textes mettant en scène des relations à caractères homosexuelles.
 Homophobes et compagnie je ne vous retient pas!

CaLeNdRiEr

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Désanchanté ( Intro + [1])



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Do you go in for all that kind of stuff? (Os)

Yellow (Os en plusieurs parties)


Hytéria
(fiction yaoï [pour ne pas changer])

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Où en suis-je (réellement)?


Plus rien à perdre =>  rien écrit depuis la dernière MAJ mais ça carbure dans ma tête.
Désanchanté=> j'ai de quoi faire une dizaine de MAJ mais, j'attends encore pour une obscure raison.

Yellow=> un rêve -_-" que je vais sans doute transformer en ffic HPDM le jour où je l'aurais commencé
Do you go in for all that kind of stuff?=> Toujours en état de broullon illisible



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[ Info ]

ça se voit mais bon,
je le dis quand même,
j'ai modifié la mise en page du blog ^^









PS: désolée pour les fautes!
PS2: j'aime les commentaires ^^







Dimanche 4 mai 7 04 /05 /Mai 18:50

 

Je n’aime décidément pas ce type et encore moins se sourire en coin qu’il abhorre. J’hésite entre le malsain et le diabolique. Sans doute les deux.

Tout dans son physique, son allure respire la provocation, un je m’en-foutisme incroyable. Bien qu’il me soit apparut un peu plus con que ne le laisse penser sa moue hautaine. En y repensant, je me dis que le fait d’avoir réussis à le prendre de cour ne m’arriverait pas de si tôt. Peut être était ce volontaire de sa part… Un genre de teste ou que sais-je ?

Oui, j’ai l’air parano. Mais comment ne pas l’être face à un suppôt de Satan ?

Ma journée qui avait si bien commencé s’est transformé en cauchemar et ça, juste à cause de lui. Je ne le connais que depuis quelques heures et déjà il m’est antipathique. Malgré les sourires qu’il affichait sans cesse, même quand je me suis montré plus que désagréable avec lui.

Georges à débarqué comme un fou furieux dans mon bureau. Je lui en suis été redevable, en quelque sorte. Moi qui cherchais à cet instant un moyen de me délester de ce mec qui me mettait mal à l’aise avec son regard insistant.

Comme d’hab, il m’a gueulé dessus. Comme d’hab il m’a menacé d’être viré. Et comme d’hab, je savais qu’il n’en ferait rien. Par contre, je ne l’avais jamais vu se mettre si bas devant quelqu’un, pas même les requins du monde du commerce qu’il fréquente. Étonnant. Très étonnant. J’ai bien cru qu’il avait vu un fantôme en entendant ce nom : Nade.

La famille Nade est connue et crainte, depuis des générations. Je ne sais pas trop pourquoi, à part qu’ils représentent l’une des plus grosses fortunes du monde et que Andrew Nade est un homme d’affaire hors pair.

Devant l’air dépité de mon patron, le Nade troisième du nom, comme il aime à le dire, n’avait plus du tout l’air perdu. Il avait retrouvé, si il ne l’avait jamais perdu, toute son assurance et je l’ai bien compris à la lueur dans son regard, il tenait à présent les rennes. De quoi ? Je ne saurais dire, mais, j’ai sentis qu’il y aurait sans doute eut du changement avec son arrivé. Une raison de plus pour le détester. J’ai horreur du changement.

Ils ont discutés un certain temps. Ou devrais-je dire, il a parlé et Georges à écouté. Je ne suivais déjà plus, trop occupé à le regarder. Comme ça, sans raison réelle apparente. J’ai beau ne pas le porter dans mon cœur, je ne peux pas m’empêcher de rester absorber par lui. L’attirance de la haine sans doute…

J’aurais mieux fais de suivre la discussion, le monologue, car, je ne sais comment, mais, il en a été de tel que je me suis retrouvé avec lui sur le dos tout le reste de la journée.

Chargé de le faire rentrer dans « le bain ». Merci Georges de ton peu de courage face à lui.

 Je ne pouvais pas passer ma journée à jouer les nounous. J’ai pesté, sortant mes meilleurs jokers en lui rappelant que j’avais à mon compte des contrats qui ne pouvaient se faire sans moi, qui ne pouvaient attendre. Et j’aurais sans doute réussi à m’échapper de cette corvée si, ce Nade n’avait pas exigé, implicitement, que je sois son « mentor ».

Je t’en foutrais bien des mentors ! Je te dompterais et effacerais de ton joli minois ce sourire si détestable !

Je n’ose croire que je puisse avoir des pensées aussi étranges… Et pourtant, c’est bien cette phrase que j’ai marmonné entre mes dents. Outre le fait que je doutais quelque peu du réel sens de mes pensées, j’ai eu l’effroyable impression qu’il l’avait entendu.

Je l’aurais bien étranglé tant j’étais contrarié. Je bouillais de l’intérieur. Mais s’il y a bien une chose qu’on ne saurait m’ôter c’est mon self contrôle. Il aura beau faire, jamais, au grand jamais, je ne perdrais mon sang froid devant cet énergumène.

Et il m’en a fallut pour le supporter.

 Je lui ai présenté Nessa, une des designers avec lesquelles il travaillera et en option ma meilleure amie. Ils se sont tout de suite bien entendu et je l’ai irréfutablement encore plus détesté. Je suis de nature jaloux et je déteste partager, surtout mes amis. Surtout Nessa, ma Nessa.

J’avais beau être déjà habitué aux paroles cru que pouvais déverser sans cesse Nessa, je ne m’attendais pas à avoir droit en direct à une lutte verbal entre ces deux là. Je dois avouer que c’est la première fois que je vois quelqu’un s’en sortir aussi bien face à elle et cela, sans jamais lui laisser le dernier mot. Elle avait l’air ravi d’avoir de la « viande fraîche », comme elle me le dit souvent. Ravie, moi j’en étais navré.

Le pincement au cœur que j’ai ressentis à chacun des sourires que lu offrait ma Nessa, m’a conforté dans l’idée que je ne pourrais jamais l'apprécier. De toute façon, je ne vois pas pourquoi je voudrais le voir autrement que comme un nuisible. Un nuisible qu’il me faut à tout prix éliminer.

 

 

18h48. Cela fait bientôt une heure que je suis à nouveau libre de mes mouvements. Il est partit et me voilà à nouveau seul avec ma rancoeur.

Je n’ai pas très envie de travailler ce soir jusqu’à plus d’heure comme je le fais souvent. Je n’y arrive pas. Dès que je pose les yeux sur un des dossiers, un regard bleu fantomatique me saute aux yeux.

Bleu fantomatique… Cet attribut lui va assez bien, en concordance parfaite avec ces cheveux rouge sang. Je vais vraiment finir par croire qu’il est de l’ordre de ces êtres surnaturels qui hantent le plus souvent nos rêves et cauchemars. Il en a en tout cas l’apparence, celui d’un comte. Peut être un vampire. Avec sa peau pâle, rien de plus facile à imaginer.

Seul dans mon bureau, la lumière tamisé, je balaie des yeux la pièce. Peut être est-il terré là, à m’observer, attendant un moment d’inattention de ma part, pour me sauter au cou et sucer mon sang. Ce nectar divin qui lui ferais office de dîner…

Sa bouche sur ma peau… Sa bouche caressant mon cou…. Ses lèvres, remontant jusqu’aux miennes… Sa bouche contre la mienne.

Un frisson me parcours tout le corps.

Il faut que je me ressaisisse. Qu’est ce qui me prend de penser à ce mec de cette manière aussi… Érotique ?

Je secoue vivement la tête, histoire de remettre mes pensées en place. Et là, mon regard tombe sur mon bas ventre. J’en ai honte. Affreusement honte. Mais je dois me mettre à l’évidence, je bande.

On dit que la haine est excitante. Elle l’est, plus que je ne le pensais. Surtout quand il s’agit de se la représenter sous la forme de ce comte d’un autre temps. De ce comte terriblement excitant.

Je rassemble fébrilement mes affaires, les fourrent dans mon sac, froissant au passage quelques feuilles, cassant même un de mes stylos.

Il me faut rentrer me reposer. C’est la fatigue.

Je laisse à plus tard le rangement des dossiers éparpiller sur la table, éteint la lampe et referme la porte. Je dois m’y reprendre à de multiples occasions tant j’ai du mal à insérer la clef.

Après une bonne douche, ou même un bain, je saurais reprendre mes esprits.

Je cours dans les couloirs, fonce vers les portes de l’ascenseur et m’y engouffre dès que j’y suis en face. Là, je m’appuie à la paroi, tenant fermement la barre. J’ai la vague impression que si je la lâche, je m’écroule.

Dormir. J’ai besoin de sommeil, affreusement.

Rez-de- chaussé. Ma clé en main, je cherche ma voiture, mais me rend compte bien vite que ce n’est que la clef de mon appartement. J’avais oublié que je l’avais prêté. Me voilà obligé de prendre un taxi. Je déteste ça, mais y suis obligé.

Au bout d’un quart d’heure, j’arrive enfin à arrêter un taxi sans avoir à le laisser à une jeune fille, une grand-mère ou un mec louche que je n’ai pas osé contre dire.

Je m’installe sur la banquette arrière,  indique au chauffeur l’adresse à laquelle je veux me rendre et me cale confortablement contre la portière, les yeux rivés sur l’extérieur.

Il embrasse bien. Il m’embrasse, moi. Sa langue caresse la mienne dans une danse terriblement exotique. Je frisonne lorsque je sens sa main se faufilé sous ma chemise… J’ai chaud tout d’un coup, tellement chaud.

Je me sens secoué doucement, une voix me dit de me réveiller, mais je ne vois pas trop pourquoi, je ne suis pas endormi…

J’ouvre les yeux, cligne plusieurs fois des paupières. Un jeune homme est penché au dessus de moi, je l’observe hébété, regarde autour de moi, avant de comprendre tardivement que je me suis endormi dans le taxi. Je repense soudain au rêve que je viens de faire et rougis violemment.

-         Ça va me questionne-t-il en approchant un peu plus son visage du mien.

Je me recule et il sourit.

Je ne réponds pas tout de suite. Je l’observe, de la tête au pied et je trouve finalement qu’il ressemble beaucoup à Jonathan Jackson…*

-         Oui. Désolé…

-         Aucun problème. Le client est roi. Alors si le client veut dormir…

-         Oui…

-         Je devrais peut être mettre des coussins… Ou même une banquette lit !

-         Oui…

Mon troisième « oui » le fait  stopper net dans  monologue. Il me regarde d’un drôle d’air, fronce les sourcils, puis, se remet à sourire.

-         Il faut me dire si jamais je parle trop. Je sais que parfois quand je commence, je n’arrive plus du tout à m’arrêter !

-         Euh… oui. Je veux dire non.

Il ne dit plus rien. Debout devant moi, le genou toujours appuyé sur la banquette, c’est à son tour de m’observer. Je me demande bien ce qu’il pense de moi… Pas que se soit si important que cela. En fait si, ça l’est.

-         Alors ?

Aurais-je raté un épisode ? Il attend que je fasse ou réponde quelque chose. Mais quoi ?

Je regarde par la vitre, puis reporte mon regard sur le visage du chauffeur.

-         Oui. C’est bien mon immeuble. Merci. Je vous dois combien ?

Je fourrais déjà ma main dans la poche intérieur de ma veste à la recherche de mon porte feuille quand, il m’arrête en posant sa main sur mon avant bras.

-         Rien.

-         Rien ?

-         Absolument… Peut être seulement…

Il pose sa main sur son menton l’air pensif.

Craquant. Je me mords la langue pour taire l’afflux de pensées érotique qui me vient à l’esprit.

Son regard charbonneux se plante dans le mien et je sursaute. Il m’a l’air d’avoir suivit mes pensées. Pitié que non !

-         Ton numéro ?

-         Mon numéro ?

-         Oui. Tu sais, le numéro de ton téléphone rajoute-t-il moqueur.

A quoi pourrait bien lui servir mon numéro ? Je le regarde sans comprendre. Voudrait-il jouer à mon chauffeur attitré ?

Non, bien sûr que non… Alors quoi donc ?

A moins qu’il ne soit de cette espèce d’homme qui…

-         Vous êtes homo ?!

… en aime d’autres !

-         Euh… ben… oui bégaya-t-il mal à l’aise plus par le ton que j’ai employé que par le fait de se confesser.

Si ça ce n’est pas un signe… Le jour ou ma libido se trouve bouleversée, que je la sais tendre vers tout autre chose sans totalement me l’avouer, il faut que je rencontre un homo. Je ne suis en rien homophobe. Le fait est que… être face à celui qui représente, peut être, ma future expérience de la vie est assez déboussolant.

Je sors de ma poche un ticket de caisse, griffonne au dos les six chiffres de mon portable et le  lui donne. Je ne le laisse pas le temps de réagir que déjà j’émerge de la voiture, ma veste et ma sacoche sous le bras, direction les portes du bâtiment. Là, j’aperçois Fred, le portier, il me salut bien bas, je lui fais un signe de tête et m’engouffre dans le hall d’entré qui comme à son habitude est bombé.

Othis m’apostrophe mais je continu à marcher en direction de l’ascenseur, alors il me suit, non, me court littéralement après. Je consens à m’arrêter devant les portes d’acier fermées, il me fait savoir que j’ai reçu du courrier, des appels, des visites… Oui, rien de très changeant.

Le bruit sonore qui indique l’ouverture des portes résonne, je n’y fais pas immédiatement attention. Mon regard est scotché à celui d’Othis, le jeune stagiaire. Je n’y avais jamais fait attention auparavant mais…

-         Dite moi mon cher Othis…

-         Oui monsieur Stone ?

-         Ils sont naturels vos yeux ?

-         Oui monsieur répond-t-il un sourire candide aux lèvres.

-         Bien… marmonnais-je un pied dans la cabine.

Puis je me retourne brusquement, bloquant de mes bras les portes.

-         Othis ?

-         Oui monsieur ?

-         Appelez-moi A.J.

Les portes se refermèrent sur un énième « oui monsieur ». Je secoue la tête, amusé.

Plus que treize étages et je pourrais enfin retrouver le confort de mon chez moi…

La sonnerie de mon mobile résonne en même temps que celle de l’ouverture des portes. Qui cela peut il bien être ? Tien, un message de Nessa.

Les seuls passagers sortent tandis que deux autres entrent sans que je ne puisse voir leurs têtes, occupé à lire, un sourire aux lèvres, les deux phrases de Nessa :

« Dommage que tu ne sois pas venu, c’est une vraie partouze party ! Il  y a du beau morceau, j’en laisse un peu pour toi si tu veux… »

Elle m’avait invité à une de ces fêtes de dépravés que je fréquente que quand elle m’y traîne de force.

«  Merci mais non merci. Je tiens trop à ma dignité ! »

Je clique rapidement sur envoyé, referme le clapet, et glisse le précieux objet dans ma poche. Le sourire toujours accroché aux lèvres, je relève la tête. Mon cœur rate un battement.

Devant moi, deux corps d’hommes enlacés. Ils ne font pas que se tenir, ils s’embrassent, se caressent, se dévorent mutuellement. Ils sont presque à baiser sur place tant leurs ébats sont chauds.

 Outre le fait que se soit bien la première fois que je vois un tel spectacle, je ne pensais pas revoir cette personne aussi vite. Je ne pensais pas la voir dans une telle situation… Et, je ne pensais pas pouvoir être autant excité devant cette exhibition, l’être tellement que je me sente aussi chaud que la braise. Que je me sente rougir jusqu’à la racine des cheveux quand ils se décollent et que je croise son regard. D’abord surpris, puis, très amusé, il reprend la bouche de son partenaire son regard accroché au mien. Je détourne la tête, gêné et honteux d’avoir été ainsi découvert.

-         Eh ! T’aurais pu me dire qu’on n’était pas seul râla le petit brun après m’avoir vu.

-         Si je l’avais fais t’aurais pas voulu que je t’embrasse…

-         Oui… Non…  Je n’aime pas m’étaler en public, voilà tout. Et puis… marmonna-t-il se tortillant sur place visiblement mal à l’aise.

-         Voyons Jazz… Combien de fois faudra-t-il que je te dise comme je m’en fou de ce que les gens disent ou pensent de moi ? demanda-t-il en passant son bras autour des épaules de son interlocuteur.

-         Moi je ne sais pas être comme toi So’…

-         Je t’apprendrais. Ce n’est pas difficile chuchote-t-il tout en me regardant.

Si je ne me savais pas parano depuis peu, je jurerais qu’il s’adresse à moi.

19ème étage, les portes s’ouvrent et ils s’en vont main dans la main. Juste avant qu’elles ne se referment totalement, il se retourne et me dit un « à demain Mr Stone » plutôt moqueur.

Arrivé dans mon appartement, je me laisse glisser contre la porte à peine refermé et là, je me passe en boucle la scène du baiser. Une seule idée me traverse l’esprit : Pourquoi pas moi ?

 

Par Athenais - Publié dans : Upgrade You (fic )[en pause] - Communauté : Les Romances Explosives
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