Avertissements




Ce blog comporte des textes mettant en scène des relations à caractères homosexuelles.
 Homophobes et compagnie je ne vous retient pas!

CaLeNdRiEr

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>

[ Fan Fictions ]


[ Naruto ]


sasu/naru
Le Kit de Dragonwing4  <3<3<3
Sous le masque de Sermina
<3<3<3
Ange de opelleam
...

[ Harry Potter ]


HPDM

Pouvoirs Nocturnes de Speedy-of-77 <3<3<3
Espace Temps Décalé de bananacosmicgirl (traduit par) JessHDH <3<3<3
Blessures de Hanakaya
...



erog

Vendredi 3 octobre 5 03 /10 /Oct 14:55



Rappel du chapitre précédent
- 8 -

 

"En y regardant de plus près,
cette foutue vie qui était la mienne aurait pu être celle de l’autre.
Nous avions des points communs après tout.
La souffrance, le sexe…
"



- 9 -
"Et Lysas. Donovan Lysas, septième du nom.
 Né le septième jour du septième mois.  Trop beau pour être vrai ?"

                

-          Sept…

Un dimanche pluvieux. J’errais* entre les murs de mon appartement, faisant les cents pas devant mon ordi portable posé sur la petite table de la cuisine. Dans une main, je tenais une pomme verte entamée quelques minutes plutôt et dans l’autre, un dossier entier sur la personne de Donovan Lysas. De son lieu de naissance, en passant par ses études et finissant par son numéro de téléphone.  

-          Son numéro de téléphone ?

Mais comment  le numéro de téléphone d’un home si influent avait-il pu atterrir sur internet à la portée de tous ? Enfin non, juste à la mienne vu où je tirais ces informations.

Après plusieurs minutes d’analyses, je lâchai le paquet de feuilles qui s’éparpillèrent tout le long de la table. J’en connaissais assez sur lui, le reste je le saurais autrement, d’une manière beaucoup moins soulante. Je préférais aller chercher les informations à leurs sources.

Un coup d’œil au réveil suspendu au dessus du frigo, j’étais en retard et la sonnerie de la porte me rappela vite à la réalité.

-          Salut… marmonnais-je de mauvaise grâce  après avoir ouvert la porte.

-          Bonjour mon fils !  

Ses bras se refermèrent sur moi et deux baisers sonores s’abattirent sur mes joues. Derrière ma mère se tenait mon père, un énorme parapluie rose clinquant au-dessus de la tête. Ils étaient venus, comme chaque dimanche me chercher pour m’amener de force à l’église. J’ai dû me coltiner l’arrière de la familiale, entouré par deux de mes nièces qui n’arrêtaient pas de chigner pour un rien. Déjà que j’étais à fleur de peau rien qu’a l’idée de me rendre dans ce lieu de culte, voilà que j’étais au bord de l’implosion à peine le pied posé sur la première marche menant à l’Eglise. Et que finalement mes putains de poumons me lâchèrent au bout d’une vingtaine de minutes à respirer ces centaines d’effluves de parfums. A peine fus je sortis de l’habitacle que je laissai tombé au pied de la statuette de la vierge Marie.  Pris dans une énervante quinte de toux, une main sur mon torse que je serrais désespérément, l’autre recouvrant ma bouche grande ouverte. Encore une fois, j’avais, l’espace de quelques secondes, espéré que cette nouvelle crise me finisse  enfin. Mais non, le destin en avait décidé autrement.

Je reprenais péniblement une respiration normale, adossé sur le mur rugueux, la tête levé, le regard offert au ciel. Une demande muette qui ne semblait pas être prise en compte. Sans doute n’avais-je pas suffisamment éprouvé cette vie vide de sens. Si j’avais été du genre optimiste, j’aurais été tenté de croire à un destin que je n’avais pas encore accompli mon destin. Qu’une lueur d’espoir m’attendait quelque part… Ou peut être, un évènement inconnu. Une voie que je devrais emprunter, quelqu’un qui pourrait me sortir de là… Oui, quelqu’un qui aurait un autre horizon à m’offrir que ça…

-          Oh mon chéri ! s’exclama ma mère les traits déformés par l’inquiétude.

-          Ça va mieux ? demanda ma sœur en posant une main sur son ventre rond alors que de l’autre elle s’accrochait au bras de Raymond

-          C’est bizarre, il n’était pas sensé réagir aussi violement avec sa médication… rajouta une tante.

-          Tu as bien pris tes médicaments avant de partir ? s’informa un homme que je reconnaissais pour être un ami de la famille.

Et le bavardage continuait. Une foule de personnes autour de moi à s’inquiéter sur mon sort. Me regardant avec l’impression que d’un moment à l’autre je pourrais m’effacer. En un clignement d’œil je pourrais disparaître. Le pauvre petit malade, fébrile devant si peu… Serait-il associable ? Pouvait-il vivre en se débrouillant seul ?

De l’amour étouffant. De l’amour mensonger. Ils avaient beau paraître faire attention à moi, discuté sans cesse de mon sort, aucun d’eux ne semblait s’apercevoir que le fameux Adriel existait réellement. N’était pas juste qu’un prénom, un type malade et fragile… J’avais envi de leur crié de regarder, là, juste devant eux. J’existe ! Du moins… j’essayais.

Je laissai retomber ma tête sur le côté, las de toute cette mascarade. Fermant les yeux, espérant qu’en les ouvrants à nouveau tout ceci ne serait qu’une chimère.

-          Adriel.

Un autre effluve de ce mensonge. Un morceau d’un passé révolu depuis longtemps. Raymond accroupis m’observait, lui aussi semblait inquiet, pourtant, ces yeux charbonneux n’avaient pas changé d’expression.

-          Adriel répéta-t-il alors que je continuais de le fixer.

Il approcha doucement sa main et la posa sur ma joue. Juste la pression de deux doigts sur ma peau pâle. Je me sentais bien mais ce n’était toujours qu’un mensonge de plus. Raymond n’était pus que Raymond. Et pourtant…

-          Toujours vivant. Malheureusement… et je rajoutai un sourire à son attention alors que je voyais son regard s’assombrir.

Je m’y plaisais. Ma main se referma sur son poignet. Je m’accrochais presque désespérément à ce mensonge.

-          Raymond tu viens ?

C’était sans doute celui là qui m’atteignait le plus.

-          Attends chérie. Et en s’adressant à moi : restes près de moi m’ordonna-t-il presque alors qu’il m’aidait à me remettre sur pieds.

Ma main dans la sienne, j’avais l’impression d’exister, rien qu’un peu. Mais, c’était si éphémère… 


"Un mensonge de plus ou un mensonge de moins… Peut m’importait, pourvu qu’il dure celui là."

* merci ma cassou, j'ai honte "-_- lol

Par Athenais - Publié dans : Plus rien à perdre (fic) - Communauté : Les Archanges de Sade
Ecrire un commentaire - Voir les 4 commentaires
Retour à l'accueil
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus