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- 8 -
"En y regardant de plus près,
cette foutue vie qui était la mienne aurait pu être celle de l’autre.
Nous avions des points communs après tout.
La souffrance, le sexe… "
« Incarnez-le » Cette phrase me revenait sans cesse en tête et avec elle le baiser qui avait scellé notre pacte. Un baiser papillon, ni plus, ni moins.
La sonnerie de la porte d’entrée résonna ce qui me tira de mes réflexions. Je la laissai retentir, espérant que le dérangeur s’en aille me croyant absent, mais évidemment, il n’en fit rien.
Mon pied gauche, puis mon pied droit au sol et un à deux mètres plus loin, la porte. Je l’ouvris puis la refermai presque immédiatement en me rendant compte de l’identité de l’enquiquineur qui venait me déranger un samedi matin. J’entendis un « connard » fusé puis des coups contre le bois et même contre le mur. Aucunement ébranlé, je me laissai tomber dans le canapé face à la porte et attendis un je-ne-sais-quoi qui ne tarda pas à arriver.
- Quel con ! soufflais-je exaspéré quand j’entendis un bruit d’éclat de verre en provenance de la chambre.
J’enjambai le dossier, puis, d’un pas nonchalant je parcourrai les quelques mètres qui me séparais de la pièce, là, je poussai d’un pied la porte. Comme je l’avais deviné, près de la fenêtre au sol se trouvait cet invité surprise. Il se redressa dès qu’il m’eut vu et droit comme un « i » me regardait presque craintivement. En toute logique, c’était moi qui devais être effrayé, pas lui.
- T’es rentré. Super. Et maintenant quoi ?
- J’avais besoin de te parler…
- Oui. Moi pas.
- S’il te plait…
- Je sais déjà ce que tu vas me dire et j’en suis fatigué rien qu’à l’idée.
- Non, tu ne sais pas répliqua-t-il en baissant la tête.
- Bien sûr. Je sais que t’a envie de moi. Ça se sent, ça se voit. Ce besoin de toucher, de sentir, de goûter… te démange. N’est ce pas ? Mais tu t’y refuses parce que se ne serait pas correcte. Tu diras non parce qu’il y a elle.
Tout en parlant, je mettais rapproché de lui, il n’y avait plus que quelques centimètres entre nous et je sentais comme cette situation pouvait l’ébranler. Je ne le touchais pas, pourtant, je le voyais trembler rien qu’a l’idée que je puisse esquiver le moindre geste envers lui. Je m’en amusais beaucoup mais j’avais moi-même du mal à me contrôler. Ce qui n’était en rien facile quand je pouvais admirer sa musculature moulé dans ce haut qui laissait entrevoir le haut de son torse imberbe. Ses yeux, ses lèvres, ses mains… tous m’appelaient. Il était vraiment trop tentant.
- Touche-moi.
Sa voix suppliante me fit frissonner. Il prit ma main et la posa sur son torse. Je ne la retirai pas mais ne fit aucun autre mouvement. Il se colla alors contre moi, bougeant très explicitement son bassin tout en me regardant langoureusement dans les yeux. Je souris et l’embrassai. Juste un baisé papillon.
- Viens dis-je en l’attrapant par la main.
Il grimaça. Je sentis sous mes doigts son sang s’échappé et refermai plus fortement ma prise.
- Viens répétais-je quand je me couchai sur le matelas.
Il avança à genou, sa main toujours dans la mienne, et se mit à califourchon sur moi. Doucement, il avança ses lèvres jusqu’aux miennes, leur affligeant de petites caresses qui eurent le don de m’impatienter. J’happai entre mes dents sa lèvre inférieure et posant mes main sus ses joues puis sur sa nuque, j’introduisis ma langue et partit à la recherche de la sienne.
- Qui c’était l’autre type ? demanda-t-il essoufflé lorsqu’il eut retrouvé l’usage de sa bouche.
- Mm ? marmonnais-je.
Je n’avais pas entendu la question, trop occupé à titillé ses tétons de ma langue.
- L’autre… gémit-il.
Alors je m’occupai de l’autre côté de son torse et de mes mains, je me mis à le libérer de sa ceinture, puis de son jean et de son caleçon que je fis descendre à mi-cuisse, dévoilant pleinement son sexe dressé. D’un rapidement mouvement, j’inversai les rôles et me retrouvai au-dessus de lui et laissant son torse, je m’attaquai à son entre jambe qui ne demandait pas plus. S’arquant de plaisir sous mes coups de langues, il n’avait hormis ses gémissements de plus en plus rauque, qu’un mot à la bouche.
- Merde ! Je te suce! Tu ne pourrais pas apprécier et te la fermer ? m’écriais-je exaspéré.
Couché, ma tête au-dessus de la sienne, je le regardais. Ses yeux sombres dilatés par le plaisir lui donnait ce petit air que j’aimais tant et que j’étais sans doute le seul à voir. Je passai ma main sur son front, balayant les mèches brunes qui le recouvrait.
- Je veux savoir.
Sans était trop pour moi. J’en avais marre. J’étais sûre que ça se finirait mal.
- Putin j’y crois pas. T’es venu là, pour que je te baise juste parce que… Parce que t’es jaloux ? Tu crois que je me fais sauter par l’autre alors t’a rappliqué dis-je en riant à gorge déployée.
Il se leva d’un bond, remonta rapidement jean et caleçon avant de se diriger à pas empressé jusqu’à moi.
- C’est juste une question. J’ai le droit de poser une simple question, non ? Alors répond ! s’exclama-t-il en me collant contre le mur.
- J’en ai une pour toi. Ça te fais quoi de te forcer à jouer les hétéros en la baisant sans cesse ? Ah mais j’oubliais, elle est enceinte ! Tu ne peux pas foutre ta…
Le coup était partit tellement vite que je ne l’avais pas vu venir. Je ne sentis pas immédiatement la douleur, j’étais bien trop sonné pour ressentir quoi que se soit. Pas même sa main qui se refermait sur mon bras. Au sol, j’étais au sol. Je voyais trouble, il y avait comme des étoiles qui dansaient devant mes yeux. Et je le voyais lui, penché au-dessus de moi à me secouer dans tout les sens. Paniqué, il répétait mon nom, Adriel, comme si je ne le savais pas. Je n’avais pas perdu connaissance, j’étais juste sonné.
- Dégage dis-je très calmement en me relevant appuyé au mur.
Il s’approcha malgré tout, tendant la main vers mon visage. Enervé, je lui balançais une gauche qui lui éclata la lèvre. La violence du coup le fit reculer de quelque pas, il me lança un regard entre colère et crainte.
- Moi aussi je sais frapper souriais-je en l’attrapant par le col.
J’admirai la blessure qu’avait causée mon poing. Une fissure sur ses lèvres pulpeuses, tentatrice et délicieuse. Le sang s’en échappait, glissant sur son menton et tâchant son tee-shirt blanc .Ce spectacle avait le dont de m’exciter. Je posai mes lèvres sur les siennes à la recherche d’un baisé mêlant passion et violence au goût de sang. Il se laissa faire à tous mes caprices. J’étais avide de sensations. Je voulais du sexe dans ce qu’il avait de plus bestial.
Tout en l’embrassant, je le poussai jusqu’au lit où là je le fis basculer. Lâchant quelques secondes ses lèvres, je fis rapidement glissé ses vêtements jusqu’à ses chevilles et en fit de même pour les miens. Me remettant à califourchon sur lui, je le repoussai lorsqu’il voulu à nouveau m’embrasser et attrapai entre mes mains son sexe dressé ce qui le fit lâché un cri rauque diablement saisissant. Il n’eut pas le temps de profiter plus de mes caresses, l’envie incontrôlable de le sentir en moi me dominai. Positionné au-dessus de son bassin, je m’empalai d’un coup. Saisissant, cette sensation de se déchirer de l’intérieur. Quelques larmes perlèrent au coin de mes yeux, alors que Raymond n’osait bouger. Resté en suspend, je me sentais étrangement en vie entre douleur et bonheur.
- Vas-y soufflais-je au bout d’un moment.
Alors je ne sais comment, il me bascula en arrière et prit la place du dominant. Son corps en mouvement ne m’apporta que des gémissements et sensations de bien être.
Quand je me réveillai plus tard dans l’après midi, comme je m’y attendais, le lit était vide.
Mots de moi: ni tout à fait de retour, ni tout à fait
abscente.
Un léger lemon. Histoire de vous faire patienter avant la mise en place réelle de l'intrigue de
l'histoire. Je sais, ça traîne mais bon... Je relis au moins 10 fois un chapitre avant de le poster. Ceci explique cela.
Bref... A ceux qui lisent les petits mots de l'auteur. J'ai une question, ou plutôt une proposition. Je me sens d'humeur à me surbooker plus que je ne le suis déjà, donc... J'ai déjà commencé Pêché d'Amour et Les petites choses et je voudrais savoir ce qui vous ferais le plus plaisir à lire. Vu qu'il n'y a pas de résumé, c'est soit vous le faite au feeling (par rapport au titre) ou je poste l'intro et vous choisissez.
Par contre,je risque de prendre encore plus de temps avec Upgrade you. Alors cogitez bien à
savoir si vous préférez Soren à une nouvelle histoire ou vice versa.
J'attends vos réponses ^^
Ah et, je préviens que je risque d'être abscente encore un petit bout de temps pour cause de chamboulage dans ma vie privée. Tout devrait rentrer dans l'odre en Septembre voir la mi Septembre.
Bisous all !