Smog partie 5
J’ai toujours su que ma vie finirait ainsi.
Au milieu de nulle part, entouré
d’individus me détestant. Roué de coups, humilié…
A mon tour, je paye ma
dette.
Quel est le nom de cet illustre
gang ? Ah oui… Les yakuza.
Moi qui pensais que ce n’était
qu’une légende parmi tant d’autre. Si j’en crois mes bourreaux, Smog l’était aussi. Enfin, ça c’était juste avant de me rencontrer.
Ma lèvre est
fendue.
Liquide chaud, rouge… Mon
sang.
Ils parlent dans leurs langues
natales, pourtant je comprends tous.
Les insultes,
les blagues douteuses…. Même leurs anecdotes personnelles.
C’est à ces moments là que je me
déteste pour être aussi à même dans tous ce que j’entreprends. Je maîtrise cinq langues, les arts martiaux n’ont plus de secret pour moi, les armes à feux, les armes blanches sont mes jouets
favoris…
Rien ne me résiste apparemment. Ça
en est presque rageant.
Peut-être n’aurais-je pas du
m’esclaffer alors que je recevais un énième coup de fouet, ils n’ont pas l’air très content.
Un bruit. Certainement une énième
côte de brisée.
Toutes les douleurs se
ressemblent.
L’important là dedans, c’est que
je peux partir. Ca va si c’est maintenant, si c’est comme ça.
Ma sœur est en
sécurité, a de quoi vivre pour le reste de sa vie et est bien accompagnée.
Virgil, il est avec Lester. C’est
son protégé et rien ne pourra jamais lui arriver. Il est jeune, à toute la vie devant lui, il rencontrera un type ou une fille bien qui eux, ne le feront pas souffrir.
Les deux personnes qui comptent le
plus dans ma vie seront bien mieux sans moi.
Ils ont doublés en si peu de
temps…
Ma parole, ils
ont tous des jumeaux…
Et celui d’où découle tout
ça ?
Le jour que je l’ai rencontré, je
savais que ma vie changerait et ça peu importait si je le tuais ou pas.
Un regard comme
ça, ça ne s’oublie pas.
Il vous prend
aux tripes et bouleverse tout ce qui faisait votre monde. Entre dans votre intimité tout en négligeant de demander la permission. Et décide comme cela, aussi simplement que cela de vous changer
en votre âme et conscience…
A savoir si c’est une bénédiction
ou pas… tout est une question d’un point de vue.
J’ai dû faire un choix. Celui que
je pensais être le plus adapté s’est trouvé être le début de la fin pour moi.
Mais… On s’en fou de la cause de
tout ça, n’est ce pas ?
Les hommes en noir comme j’aime à
les appeler, arrêtent tout mouvement et se reculent.
C’est déjà
fini ?
Je commençais tout juste à m’y
habituer…
Toutes ces
couleurs…
Je n’avais jamais remarqué… comme
le monde pouvait être aussi… coloré.
Le but étant d’épargner une vie.
De réaliser au moins une fois dans ma vie quelque chose qui en valait la peine. Et je l’ai fais… J’ai continué, peu importait les conséquences.
Peut-être espérais-je ainsi, si ce
n’est pas de me racheté, mais au moins de sauver ce qui pouvait l’être. La part de mon âme intacte. Celle qui me rappelait sans cesse le « avant Smog ».
Vous savez, j’ai toujours su que
je ne ferais pas parti du bon côté. Celui des gentils et des bisounours. Ma sœur, mes parents… A croire que j’avais hérité du gêne maudit d’un de nos
illustres ancêtres.
Piégé…
Voilà ce que je
suis.
Un insecte dans une toile
d’araignée…
Le grand chef se pointe. Est-ce la
fin ? Déjà ?
Oh… Lui aussi ! Il est à
deux.
Face à la mort et je me vois très
mal passer mes dernières minutes sur Terre à repenser à l’histoire d’un complot raté. C’est très inintéressant comparé aux multiples blessures qui zèbre mon corps à moitié nus. Et la douleur… Je
crois n’avoir jamais senti autant de souffrance en même temps. De la tête au pied. Que dis-je ? De la pointe de mes cheveux au bout de mes orteils.
Je ne sens plus mes
jambes…
Pourtant se sont-elles qui me
retiennent tête en bas.
Je retire ce que j’ai
dis.
Elles sont toujours là et me font
un mal de chien.
Puisque j’étais au courant… De la
mise à prix de ma tête…
Est-ce que c’était un
suicide ?
Je veux dire… Me voilà, au milieu
d’un putin d’hangar désaffecté, suspendue par les chevilles, entouré d’une bande de yakuza tout droit sortit de leur putin de pays, armé de putin d’outils de tortures…
Et j’ai mal.
Pourtant je
ris.
Tout ça à l’air d’une
farce.
Pourquoi portent-ils des costumes
aussi bizarres à présent ? Hein ?
Chaque parcelle de ma peau doit
être recouverte d’une blessure. Chacun de mes muscles, de mes os supportent plus qu’il ne l’est possible de coups.
Vais-je me rompre ? Me briser
et tomber en amas de chair inanimé ?
Non. Au pire j’aurais rendu l’âme
bien avant.
Du bruit…
De la
ferraille ?
Non, des
chaînes…
J’ai tout de même
« co-orchestré » tout ceci. Je me suis « héroïquement » jeté dans la gueule du loup. Tout ça pour éviter à d’autres de payer pour moi.
La chasse à l’homme était
ouverte.
La sécurité de l’organisation dont
je faisais parti était menacée… Je ne pouvais pas laisser d’autres que moi face au résultat d’une de mes erreurs.
Epargner la vie d’une cible et
voilà ce que vous récoltez…
Tout est… soudain si… Silencieux.
Calme.
Flou…
Et…noir
C’est ...le
brouillard...
F.I.N
Et bien non, pas de death fic.
Vous y avez cru?
lol
Ah!
Une voix…
Plus de
japonais…
Du…
français ?!
C’est…
Quelqu’un m’appelle… me
parle…
Et cette chaleur… Dieu quelle m’a
manquée !
J’ouvre les yeux. Lentement. Et la
lumière fut. M’aveuglant obstinément.
Quelqu’un, une main sur mon
visage. Que ça fait mal !
Doux. Si doux contre ma peau. Un
cocon de… tissus.
Devant moi, quelqu’un. Des
cheveux… blonds ?
Du… Du bleu ? Un regard…
Humide. De la pluie ?
Et cette odeur…
- Vir... Virgil?
F.I.N (la vraie)
Voilà! C'est finit!!
Que d'émotion! C'est bien la première fois que j'achève une fic publiée. C'est un miracle! Et dire que c'était sensé être un
OS.
Vous n'y avez rien compris à cette fic? Bah c'est normal... Un petit jeu de mot avec le titre.
Smog pour brouillard. Les évènements s'enchainent rapidement et semblent sans aucun rapport entre eux.
Caractère du perso principal pour la partie pollution (=mauvais). Bref. Je m'enfonce lol
Vous avez remarqué que cette histoire est en 5 parties?
Normal, je voulais une tragédie, puis j'ai changé d'avis. Pas de mort!
Quoique... Il est peut être mort juste après avoir ouvert les yeux....
A vous de voir.