Athenais' Yaoï

Seconde partie

Une chose est sûre, ce petit blond ne peut être qu’un appât ou le premier d’une longue série.

Tout au long du trajet qui relie l’hôpital à mon appartement, j’ai été suivit. Certes, il s’agit là d’un vrai professionnel mais je crois être en présence d’un des types de la bande à Lester. Qu’est ce qu’il me veut à la fin ce type ?

13 étages parcouru, toujours en utilisant les escaliers et malheureusement toujours avec quelques visions d’horreurs et il faut que j’ai droit de surcroit à une crise de Jaylis. Elle parle, non, hurle en me suivant partout dans l’appart’. Passant par le salon, ma chambre, encore une fois le salon puis la cuisine…

-          Tu m’écoutes ?!

Dans un sourire, je retire lentement les oreillettes de mes écouteurs. Elle vire au rouge et j’ai même l’impression de voir de la fumée lui sortir par les oreilles. Je bois une gorgée de jus de goyave, l’attrape par la nuque, l’embrasse sur le front et file dans ma chambre. Tout ça sous son regard quelque peu meurtrier. Quelques minutes plus tard, je ressors. Jaylis boude, assise sur le canapé à regarder une de ses séries à la con et à se goinfrer de pop corn. Je lui fais remarquer qu’elle ne devrait pas vu les bourlets qu’elle abhorre, je reçois en échange la moitié du bol dans les cheveux.

-          C’est ok pour la rencontre lui dis-je juste avant de franchir la porte d’entrée.

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Ce soir, j’ai un contrat à remplir. Très facile en somme, il ne me reste plus qu’à semer cet espion. On verra la confrontation bien plus tard.

Dans un quartier de l’arrondissement, une grande demeure de style victorienne. Isolée, entourée d’un immense jardin.  La sécurité bien que renforcée est facile à brisée. C’est sans difficulté que  j’escalade la façade est, que j’entre par une fenêtre et que là, je sors mon arme fétiche. Mon tanto qui reste continuellement avec moi, quelque soit la mission que je dois régler. Assit devant son bureau se tient l’homme à qui je m’apprête  à lui ôter la vie.  Calme et serein, il fume, penché sur de la documentation. Sans doute se croit-il en sécurité vu l’argent qu’il a dépensé pour ces gardes et modules technologiques. Il ne devrait pas.

Mon bras se referme sur son cou, ma main entrave sa bouche juste au moment où il s’apprête à hurler. Je le sens paniqué. Sa respiration saccadée, le tremblement de son corps, sa transpiration abondante… La mort est proche et il le sait. Il le sait depuis qu’il a croisé mon regard ce matin.

-          Il ne fallait pas… Le 10 janvier 73. Vous auriez dû passer votre chemin chuchotais-je à son oreille.

A l’entende de cette date, il s’agite un peu plus. J’entends son cœur battre contre sa poitrine. Et je sais que si je  libère sa bouche, il se repentira, me promettra monts et merveilles… Mais rien, rien ne pourra effacer ce qu’il à fait. Vu le prix que l’on me paie…

Je caresse la peau de son cou à l’aide du plat de la lame. Il gémit. Quelques larmes s’échappent du coin de ses yeux alors que ses lunettes se couvrent de buée devant sa respiration étouffée. D’un rapide mouvement, le coup fatal est porté. Le sang encore chaud s’échappe de son cou, dégouline sur son corps prit de soubresaut. Et je le regarde dans les yeux alors même que la mort le quitte. Sa tête s’abat sur le bureau en bois d’acajou dans un bruit étouffé.

Mes mains tremblent légèrement, je ferme les poings, les ongles s’enfonçant dans ma chair. Ce n’est pas le moment d’avoir des remords. Ce n’est n’ont plus l’endroit de me laisser envahir par ces flashs. Ils me délivrent sans cesse sous toutes les coutures ce visage que je ne veux plus revoir.

Je repasse par la fenêtre et quitte ces lieux après avoir délivré ma signature, une feuille blanche avec ces quatre lettres signe de ma damnation : SMOG.


Satané overblog! J'arrive même plus à mettre 6 pages word dans un seul article! Grrrrr!